Qu’est ce qu’une
société offshore ?

On entend souvent parler des sociétés offshore, parfois avec une part de mystère. En réalité, c’est simplement une entreprise immatriculée dans un pays offrant des avantages fiscaux, une réglementation souple et des démarches administratives allégées.

Ces structures sont utilisées pour différentes raisons : gestion de patrimoine, commerce international, protection des biens, etc. Par exemple, une holding hors d’Europe peut permettre d’optimiser sa fiscalité tout en restant conforme aux règles locales.

Mais attention, bien que légales lorsqu’elles sont bien montées, elles sont aussi soumises à des réglementations strictes. Ce guide vous aidera à mieux comprendre leur fonctionnement, leurs avantages et les précautions à prendre pour rester dans les règles.

Gestoria la peguera - andorre - l'expatriation vers l'andorre

La définition d’une société offshore

Qu’est-ce qu’une société offshore ?

Une société offshore est une entreprise enregistrée dans un pays où elle n’exerce pas d’activité commerciale locale. Contrairement aux entreprises domestiques, elle est administrée depuis l’étranger et profite des avantages fiscaux et réglementaires de sa juridiction d’accueil.

Fonctionnement des sociétés offshore

Les sociétés offshore sont utilisées dans des secteurs variés, allant du commerce international à la gestion de patrimoine. Elles permettent d’opérer à l’international tout en bénéficiant d’une fiscalité attractive et d’une structure souple.
Elles peuvent être utilisées pour différentes activités, à condition qu’elles respectent les lois locales et les régulations internationales. Parmi les utilisations les plus courantes :

● Gestion de sites Internet et e-commerce
● Exploitation de droits d’auteur et de licences
● Prestations de services internationales
● Gestion de portefeuilles boursiers et d’actifs financiers au sein d’une holding

En revanche, les activités nécessitant une présence physique locale, comme les commerces de proximité ou les services réglementés, sont généralement exclues du cadre des sociétés offshore.

Les avantages et objectifs d’une société offshore

Optimisation fiscale

L’un des principaux attraits des sociétés offshore est leur fiscalité avantageuse. Certaines juridictions appliquent des taux d’imposition réduits, voire nuls, sur les bénéfices réalisés en dehors de leur territoire. Toutefois, il est essentiel de respecter les réglementations fiscales du pays de résidence pour éviter toute requalification fiscale.

Protection des actifs et confidentialité

Les sociétés offshore permettent de protéger son patrimoine en limitant l’exposition aux risques économiques et juridiques du pays de résidence. Certaines juridictions offrent un niveau de confidentialité élevé en matière de propriété d’entreprise.

Réduction des charges administratives

Les exigences administratives sont souvent allégées, avec des obligations comptables simplifiées et une gestion flexible. Certaines juridictions imposent cependant des critères de substance économique pour éviter les abus.

Simplification des opérations commerciales internationales

Les entreprises qui exportent ou fournissent des services à l’international peuvent simplifier leurs flux financiers et accéder plus facilement à de nouveaux marchés.

Les juridictions offshore les plus populaires

Les critères de choix d’une société offshore

Avant de choisir une juridiction offshore, il est important de prendre en compte plusieurs critères pour s’assurer que la structure correspond à vos besoins :

● Stabilité économique et politique
Une juridiction stable économiquement et politiquement vous garantit la sécurité de vos investissements à long terme. Cela permet de réduire les risques liés à votre entreprise.

● Fiscalité avantageuse et conventions de non-double imposition
L’impôt et les conventions fiscales sont essentiels. Choisissez une juridiction avec une fiscalité avantageuse et des accords pour éviter d’être taxé deux fois sur les mêmes revenus.

Niveau de confidentialité et réglementation bancaire
Certaines juridictions offrent une meilleure confidentialité pour les propriétaires d’entreprises. Vérifiez également que les règles bancaires sont claires et respectent les normes internationales.

● Facilité de création et d’exploitation de la société
Une création d’entreprise simplifiée, avec une gestion centralisée des formalités administratives dans votre pays de résidence et votre pays d’implantation, comme le propose Gestoria La Peguera en vous accompagnant à la fois en France et en Andorre, est un atout majeur pour lancer votre projet en toute sérénité.

Fiscalité en andorre - comptable et expert en train de calculer

Exemple de juridiction offshore réputée

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Andorre n’est pas un paradis fiscal, mais une juridiction avec une fiscalité modérée qui respecte pleinement les normes internationales.

Elle se distingue par sa conformité aux standards internationaux, assurant ainsi une gestion transparente et fiable pour les investisseurs. En outre, Andorre n’est pas inscrite sur les listes noires internationales, offrant ainsi une sécurité juridique et fiscale.

D’autres juridictions populaires, comme Hong Kong, les Émirats arabes unis et les Seychelles, proposent également des avantages fiscaux intéressants. Toutefois, il convient de noter que ces pays sont parfois davantage surveillés, et que leur réputation en matière de transparence et de réglementation bancaire peut varier.

Le cadre légal des sociétés offshore

La légalité selon le droit international et local

Les sociétés offshore doivent se conformer aux réglementations internationales visant à renforcer la transparence financière et à lutter contre l’évasion fiscale. Parmi les normes les plus strictes figurent :

Le CRS (Common Reporting Standard, OCDE)

Mis en place par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce standard oblige les institutions financières à transmettre automatiquement des informations sur les comptes bancaires étrangers aux autorités fiscales des pays concernés.

Le FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act, USA)

Loi américaine exigeant que les banques étrangères identifient et déclarent les comptes détenus par des contribuables américains, sous peine de sanctions financières.

Les normes de l’OCDE sur la transparence financière

Incluent des règles strictes sur l’échange d’informations fiscales, la lutte contre le blanchiment d’argent et la mise en conformité des juridictions offshore pour éviter leur inscription sur les listes noires de l’UE ou du GAFI (Groupe d’Action Financière).

Les obligations de conformité et de déclaration

  • Déclaration des revenus : Les propriétaires d’une société offshore doivent respecter les obligations fiscales de leur pays de résidence. Dans la plupart des juridictions, si aucune rémunération ou dividende n’est perçu, il n’y a pas nécessairement d’imposition immédiate. Toutefois, certaines administrations fiscales peuvent appliquer des règles spécifiques, comme les régimes des sociétés contrôlées à l’étranger (CFC rules), qui imposent les bénéfices non distribués d’une société offshore si elle est considérée comme une structure d’optimisation sans activité économique réelle.
  • Respect des obligations comptables : Selon la juridiction, les entreprises offshore doivent respecter des obligations comptables plus ou moins strictes. Certaines exigent une tenue de comptabilité détaillée, incluant des bilans annuels et des rapports financiers, tandis que d’autres imposent des audits réguliers pour assurer la conformité avec les réglementations fiscales internationales.
  • Éviter les juridictions en liste noire : Certaines juridictions sont classées comme non coopératives par l’Union Européenne. Les entreprises enregistrées dans ces pays peuvent être confrontées à des restrictions bancaires, des pénalités fiscales ou des limitations d’accès aux marchés internationaux.

Les obligations de conformité et de déclaration

  • Déclaration des revenus : Les propriétaires d’une société offshore doivent respecter les obligations fiscales de leur pays de résidence. Dans la plupart des juridictions, si aucune rémunération ou dividende n’est perçu, il n’y a pas nécessairement d’imposition immédiate. Toutefois, certaines administrations fiscales peuvent appliquer des règles spécifiques, comme les régimes des sociétés contrôlées à l’étranger (CFC rules), qui imposent les bénéfices non distribués d’une société offshore si elle est considérée comme une structure d’optimisation sans activité économique réelle.
  • Respect des obligations comptables : Selon la juridiction, les entreprises offshore doivent respecter des obligations comptables plus ou moins strictes. Certaines exigent une tenue de comptabilité détaillée, incluant des bilans annuels et des rapports financiers, tandis que d’autres imposent des audits réguliers pour assurer la conformité avec les réglementations fiscales internationales.
  • Éviter les juridictions en liste noire : Certaines juridictions sont classées comme non coopératives par l’Union Européenne. Les entreprises enregistrées dans ces pays peuvent être confrontées à des restrictions bancaires, des pénalités fiscales ou des limitations d’accès aux marchés internationaux.

Risques et mythes autour des sociétés offshore

Risque de blanchiment d’argent et de fraude fiscale

Les sociétés offshore sont parfois associées à des pratiques illégales, telles que le blanchiment d’argent ou l’évasion fiscale. Ces activités sont sévèrement réprimées, et les juridictions offshore imposent désormais des contrôles stricts pour assurer la conformité.

L’impact des fuites d’informations et scandales financiers

Des affaires comme les Panama Papers ont révélé des abus liés aux sociétés offshore, entraînant un durcissement des réglementations internationales et une surveillance accrue des transactions financières.

Idées reçues et réalité

Les sociétés offshore souffrent d’une réputation parfois négative, souvent associées à l’évasion fiscale ou à des montages frauduleux. Pourtant, leur utilisation peut être parfaitement légale et légitime lorsqu’elles sont bien structurées et conformes aux réglementations en vigueur. Voici quelques idées reçues souvent véhiculées et la réalité qui
les entoure :

  • « Les sociétés offshore sont illégales » → Faux :
    Une société offshore est totalement légale tant qu’elle respecte les obligations fiscales de son pays d’origine et les réglementations internationales. De nombreuses entreprises les utilisent pour structurer leurs activités internationales de manière optimisée et transparente.
  • « Peu importe où l’on crée une société offshore, les avantages fiscaux et juridiques sont similaires. » → Faux : Chaque juridiction a ses propres règles et
    exigences. Par exemple, Andorre offre une fiscalité modérée et conforme aux normes internationales, tandis que d’autres territoires comme les Seychelles ou le Belize sont souvent surveillés par l’Union européenne et peuvent figurer sur des listes grises ou noires, ce qui limite leur attractivité.
  • « Les sociétés offshore sont synonymes de blanchiment d’argent et d’évasion
    fiscale » → Faux : La grande majorité des entreprises offshore sont utilisées pour des raisons légales et légitimes, notamment la structuration d’investissements internationaux, la protection d’actifs ou la réduction des charges administratives. Les juridictions réputées comme Andorre, Singapour ou les Émirats arabes unis appliquent des contrôles stricts contre la fraude fiscale.

Idées reçues et réalité

Les sociétés offshore souffrent d’une réputation parfois négative, souvent associées à l’évasion fiscale ou à des montages frauduleux. Pourtant, leur utilisation peut être parfaitement légale et légitime lorsqu’elles sont bien structurées et conformes aux réglementations en vigueur. Voici quelques idées reçues souvent véhiculées et la réalité qui
les entoure :

  • « Les sociétés offshore sont illégales » → Faux :
    Une société offshore est totalement légale tant qu’elle respecte les obligations fiscales de son pays d’origine et les réglementations internationales. De nombreuses entreprises les utilisent pour structurer leurs activités internationales de manière optimisée et transparente.
  • « Peu importe où l’on crée une société offshore, les avantages fiscaux et juridiques sont similaires. » → Faux : Chaque juridiction a ses propres règles et
    exigences. Par exemple, Andorre offre une fiscalité modérée et conforme aux normes internationales, tandis que d’autres territoires comme les Seychelles ou le Belize sont souvent surveillés par l’Union européenne et peuvent figurer sur des listes grises ou noires, ce qui limite leur attractivité.
  • « Les sociétés offshore sont synonymes de blanchiment d’argent et d’évasion
    fiscale » → Faux : La grande majorité des entreprises offshore sont utilisées pour des raisons légales et légitimes, notamment la structuration d’investissements internationaux, la protection d’actifs ou la réduction des charges administratives. Les juridictions réputées comme Andorre, Singapour ou les Émirats arabes unis appliquent des contrôles stricts contre la fraude fiscale.

Conclusion :

 

 Les sociétés offshore, lorsqu’elles sont utilisées légalement, peuvent être des outils efficaces pour optimiser sa fiscalité, sécuriser des actifs et simplifier les opérations internationales. Toutefois, elles doivent respecter les obligations fiscales et réglementaires pour éviter tout risque juridique.

Andorre, par exemple, offre un cadre fiscal attractif tout en restant conforme aux normes internationales. D’autres juridictions existent, mais certaines font l’objet d’une surveillance accrue.

Chez Gestoria La Peguera, nous accompagnons les entrepreneurs dans la création et la gestion de leur société en Andorre, tout en veillant au respect de la législation en vigueur avec nos avocats fiscalistes partenaires français.

Avant de vous lancer, il est essentiel d’être bien conseillé. Nos experts sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous aider à bâtir une structure solide et conforme à votre situation.

FAQ

Nous nous basons sur vos retours pour répondre à vos
interrogations et attentes.

Une société offshore est-elle légale ?

Oui, une société offshore est parfaitement légale tant qu’elle respecte les obligations fiscales et déclaratives du pays de résidence de son propriétaire. De nombreuses entreprises l’utilisent pour structurer leurs activités internationales de manière conforme et efficace.

Qui peut créer une société offshore ?

Contrairement aux idées reçues, les sociétés offshore ne sont pas réservées aux grandes fortunes. Elles sont accessibles aux entrepreneurs, freelances, startups et PME souhaitant optimiser leur gestion financière et internationale.

Quels sont les critères pour choisir la bonne juridiction offshore ?

Le choix dépend de plusieurs facteurs : la stabilité économique du pays, la fiscalité appliquée aux sociétés étrangères, les conventions de non-double imposition, le niveau de transparence exigé, ainsi que la facilité de gestion et d’ouverture de comptes bancaires.

Une société offshore doit-elle forcément avoir un compte bancaire à l’étranger ?

Oui, dans la majorité des cas, une société offshore doit ouvrir un compte bancaire dans une juridiction adaptée. Cela facilite la gestion financière et permet d’effectuer des transactions internationales. Cependant, certaines banques imposent des règles strictes en matière de conformité.

Une société offshore peut-elle embaucher des employés ?

Oui, une société offshore peut employer du personnel, mais cela dépend des règles de la juridiction choisie. Certaines imposent des restrictions ou exigent la présence d’un bureau physique si des employés sont engagés localement.

Puis-je avoir uniquement une boîte aux lettres ?

Non, cela n’est pas possible. L’Andorre met en place des normes strictes en matière de conformité et de transparence pour les sociétés domiciliées sur son territoire. Cela signifie que pour établir votre entreprise en Andorre, vous devrez avoir un lieu physique, tel qu’un bureau ou un local commercial.

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Nos articles sont rédigés par les fiscalistes de notre Gestoria en Andorre.

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