Vous avez pour projet de développer une activité à l’étranger pour diversifier vos sources de revenus ? Pour accroître vos bénéfices et réduire les impôts de votre société, l’idéal est de vous tourner vers un pays offshore dont la fiscalité est plus favorable. Nous vous présentons une liste non exhaustive des meilleurs pays offshores et les critères pour choisir celui qui correspond le mieux à votre activité et à vos besoins.
Qu’est-ce qu’un pays offshore ?
Un pays offshore est un État dans lequel vous pouvez créer des sociétés extraterritoriales sans y avoir votre résidence. Bien que l’objectif principal des entreprises implantées dans ces juridictions soit souvent l’optimisation fiscale, il est crucial de souligner que leur utilisation ne se limite pas à cela. En tant que dirigeant d’entreprise, l’intérêt réside dans l’opportunité d’accroître le rendement et la rentabilité tout en respectant les lois fiscales en vigueur.
Ces pays offrent souvent des régimes fiscaux avantageux, ce qui peut rendre certains projets plus compétitifs et rentables. Il est important de noter que l’utilisation de ces structures doit être conforme aux lois et réglementations en vigueur, et ne doit pas être utilisée pour des activités illégales telles que l’évasion fiscale ou le blanchiment d’argent.
Comment choisir le pays dans lequel créer votre société offshore ?
Lorsque vous prenez la décision de créer une société offshore, vous devez vous interroger sur la localisation de l’entreprise. Il existe des paradis fiscaux à travers le monde, mais il vaut mieux opter pour un pays à faible fiscalité pour domicilier votre société offshore. En effet, tous les pays ne se valent pas. Hormis les avantages fiscaux intéressants, il vaut mieux éviter certains territoires qui n’ont pas une bonne image à l’international. De plus, l’activité de votre société peut être plus adaptée à un pays offshore qu’à d’autres.
Quels sont les avantages fiscaux les plus attractifs pour une société ?
Pour accroître le rendement de votre société offshore, vous devez rechercher des avantages fiscaux comme :
- un impôt sur les sociétés compétitifs,
- l’absence ou le peu d’impôts sur la fortune,
- des plus-values moins taxés,
- des régimes spécifiques et intéressants sur la distribution de dividendes,
- des coûts de fonctionnement de la société relativement faible,
- un faible taux des cotisations sociales,
- Des régimes douaniers favorables,
- La simplicité des opérations et des coûts de fonctionnement de la société,
- Des frais bancaires compétitifs, entre autres.
Il est important de bien choisir sa destination pour avoir des avantages opérationnels, fiscaux et développer des projets cohérents et rentables. La loi interdit l’évasion fiscale sur le territoire français et européen, il est donc essentiel d’être bien accompagné pour sécuriser l’opération et ne pas se lancer dans quelque chose de répréhensible. Il y a des avantages différents dans tous les pays et c’est un vrai métier d’accompagner des chefs d’entreprise désireux de développer de nouveaux projets, leurs patrimoines et d’optimiser leur fiscalité dans le respect le plus strict de la législation.
Choisissez un pays offshore avec une bonne image à l’international
Pour la création de votre société offshore, vous devez choisir un paradis fiscal qui bénéficie d’une bonne image à l’international. Ce pays doit avoir également une stabilité politique et économique. Les pays considérés comme des destinations de choix pour créer une société offshore ont en général une économie réelle et un système bancaire performant traduit par :
- l’absence de contrôles des changes,
- l’ouverture de compte bancaire aux étrangers,
- la gestion de compte via internet,
- l’appartenance au réseau IBAN,
- des conventions fiscales avec d’autres pays etc.
En somme, une bonne juridiction offshore vous permet de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux tout en respectant les règles du droit fiscal. De cette manière, vous êtes sûr d’éviter au maximum les problèmes avec la justice. Par ailleurs, la création de votre société offshore ne doit pas devenir un prétexte aux abus et à la fraude fiscale. Afin de ne pas être dans l’abus de droit, il faut exercer une activité réelle et cohérente.
Quels sont les 7 pays où créer sa société offshore ?
L’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a établi une liste de pays blacklistés considérés comme de mauvais paradis fiscaux. Dans cette dernière figure des territoires comme les îles Caïmans qui ont une mauvaise réputation internationale. Il existe heureusement d’autres pays qui proposent des avantages fiscaux et ne figurent pas dans cette liste. C’est le cas de :
- Andorre,
- la Bulgarie,
- l’Estonie,
- Chypre,
- la Roumaine,
- Hong Kong,
- Émirats arabes unis.
Andorre est un pays qui offre un cadre idéal pour la création de votre société offshore et le lancement de vos activités. Les taxes sur l’impôt sur les sociétés sont à 10 % et les charges sociales sont faibles. De même, les travailleurs indépendants supportent des taux de cotisation de 10 % pour la maladie et 12 % pour la vieillesse. Pour toutes vos démarches de création d’une société offshore en Andorre, vous pouvez faire appel à notre centre d’affaires Gestoria La Peguera.
Comme ce pays, la Bulgarie propose aussi d’importants avantages fiscaux pour les sociétés offshores. Il a l’un des taux d’imposition les plus bas de l’Union européenne : 10 % sur le revenu et sur les sociétés. Pour encourager la création d’une société offshore dans le pays, l’Estonie a fixé les impôts sur les sociétés à 0 % en l’absence de distribution de dividendes et à 20 % dans le cas contraire.
Le taux pour l’impôt sur les sociétés fixé à 12,50 % à Chypre fait partie des plus bas d’Europe. Selon votre chiffre d’affaires, les impôts à payer pour votre société offshore en Roumanie varient entre 1 et 5 %. Les taxes sont nulles pour les sociétés offshores à Hong Kong, sauf pour les secteurs des banques et des compagnies pétrolières. C’est aussi le cas à Dubaï aux Émirats arabes unis. Ces pays sont ainsi les meilleurs paradis fiscaux pour la création d’une société offshore.
