Tout savoir pour
déterminer sa
résidence fiscale

Andorre vue de haut

Lorsqu’on décide de vivre ou de travailler dans un autre pays, déterminer sa résidence fiscale est essentiel pour savoir où déclarer ses revenus et à quel endroit payer ses impôts. Ce choix fiscal ne dépend pas seulement de l’endroit où l’on habite ou exerce son activité, mais repose sur un ensemble de critères définis par chaque pays et les conventions fiscales internationales.

Cet article vous aide à comprendre les règles de fiscalité et leurs implications,
que vous soyez expatrié, entrepreneur à l’international ou simplement en quête de clarté sur votre situation fiscale.

Gestoria la peguera - andorre - l'expatriation vers l'andorre

Comprendre la résidence fiscale et ses critères

Avant de parler d’imposition, encore faut-il savoir dans quel pays vous êtes réellement imposable. La résidence fiscale ne se résume pas à un simple lieu de vie, elle dépend de plusieurs facteurs fiscaux que nous allons explorer. 

La résidence fiscale : une notion clé

Les critères internationaux de l’OCDE

Notion de foyer d'habitation permanent

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Comprendre la résidence fiscale et ses critères

Avant de parler d’imposition, encore faut-il savoir dans quel pays vous êtes réellement imposable. La résidence fiscale ne se résume pas à un simple lieu de vie, elle dépend de plusieurs facteurs fiscaux que nous allons explorer. 

La résidence fiscale : une notion clé

Les critères internationaux de l’OCDE

Notion de foyer d'habitation permanent

La résidence fiscale : une notion clé

La résidence fiscale détermine où vous devez payer des impôts sur l’ensemble de vos revenus, qu’ils proviennent de sources nationales ou internationales. En France, l’article 4B du Code général des impôts fixe plusieurs critères pour établir cette résidence fiscale.

Les critères internationaux de l’OCDE

Dans un monde où les frontières fiscales sont de plus en plus floues, les conventions fiscales internationales permettent de trancher en cas de conflit. Elles utilisent plusieurs critères hiérarchisés pour déterminer où une personne doit être fiscalement rattachée.
Afin de prévenir les conflits de résidence fiscale entre différents pays, les conventions fiscales internationales, souvent basées sur les recommandations de l’OCDE, établissent une hiérarchie de critères pour déterminer le lieu de vie d’un contribuable.

Ces critères sont :

Le centre des intérêts :

Cet État est celui où le contribuable a ses liens personnels et économiques les plus forts, incluant les relations familiales et le siège de ses affaires.

Le lieu de séjour habituel :

En cas de liens vitaux dans deux États, ce critère détermine l’État où le contribuable passe le plus de temps.

La nationalité :

Si aucun des critères précédents ne permet de déterminer la résidence fiscale, la nationalité du contribuable devient déterminante.

Ces critères aident à définir clairement la résidence fiscale d’un individu,
évitant ainsi les risques de double imposition ou de non-imposition.

Notion de foyer d’habitation permanent

Un critère essentiel pour établir votre résidence fiscale est la notion de foyer d’habitation permanent. Celui-ci correspond à tout lieu de résidence que vous possédez et où vous vivez de façon habituelle, que ce soit une maison, un appartement, ou même une simple chambre meublée.

Les conséquences fiscales de la résidence

Votre statut fiscal ne détermine pas seulement où vous payez vos impôts, mais aussi combien vous devrez payer. Une mauvaise stratégie fiscale peut avoir un impact important sur votre situation financière.

Impact des activités professionnelles

Votre activité professionnelle peut également avoir un impact sur votre résidence fiscale. Si vous exercez votre principale activité en France, cela peut suffire à établir votre domicile fiscal dans ce pays, surtout si cette activité est la source principale de vos revenus.

Sur l’impôt sur le revenu

Si vous êtes résident fiscal français, vous devez déclarer et payer des impôts sur l’ensemble de vos revenus, même ceux perçus à l’étranger. À l’inverse, un non-résident fiscal français ne sera imposé que sur ses revenus de source française.

Autres taxes et obligations déclaratives

Outre l’impôt sur le revenu, un résident fiscal peut être soumis à d’autres obligations fiscales : impôt sur la fortune immobilière (IFI), prélèvements sociaux, ou encore déclaration des comptes à l’étranger.

Cas particuliers et situations spécifiques

Certaines situations rendent la question de la résidence fiscale plus complexe. Travailler dans un pays, vivre dans un autre, ou être en déplacement constant peut poser des problèmes spécifiques en matière de fiscalité.

Les travailleurs frontaliers

Certains pays, comme la France et la Suisse, ont mis en place des conventions fiscales spécifiques pour éviter une double imposition des travailleurs qui vivent dans un pays et travaillent dans un autre.

Les expatriés de longue durée

Quitter son pays ne signifie pas automatiquement qu’on en perd la résidence fiscale. Il faut remplir certains critères pour que l’administration fiscale ne vous considère plus comme résident.

Les digital nomads

Travailler depuis plusieurs pays peut être un casse-tête fiscal. Chaque État a ses propres règles et certains proposent même des régimes fiscaux avantageux pour attirer ces nouveaux travailleurs mobiles.

Impact des conventions fiscales internationales

Lorsqu’un individu remplit les critères de résidence fiscale dans plusieurs pays, il peut être confronté à un conflit de résidence. Pour éviter ces situations, de nombreux pays ont signé des conventions fiscales qui définissent quel État a le droit d’imposer les revenus.

 

  • Ces conventions établissent des critères prioritaires (foyer permanent, centre des intérêts économiques, lieu de séjour habituel, nationalité) pour trancher les conflits.
  • Elles permettent souvent de bénéficier d’une exonération partielle pour éviter d’être imposé dans deux pays simultanément.
  • Elles sont particulièrement utiles pour les entrepreneurs, les investisseurs et les expatriés qui peuvent avoir des revenus dans plusieurs pays.

Cas particuliers et situations spécifiques

Certaines situations rendent la question de la résidence fiscale plus complexe. Travailler dans un pays, vivre dans un autre, ou être en déplacement constant peut poser des problèmes spécifiques en matière de fiscalité.

Les travailleurs frontaliers

Certains pays, comme la France et la Suisse, ont mis en place des conventions fiscales spécifiques pour éviter une double imposition des travailleurs qui vivent dans un pays et travaillent dans un autre.

Les digital nomads

Travailler depuis plusieurs pays peut être un casse-tête fiscal. Chaque État a ses propres règles et certains proposent même des régimes fiscaux avantageux pour attirer ces nouveaux travailleurs mobiles.

Les expatriés de longue durée

Quitter son pays ne signifie pas automatiquement qu’on en perd la résidence fiscale. Il faut remplir certains critères pour que l’administration fiscale ne vous considère plus comme résident.

Impact des conventions fiscales internationales

Lorsqu’un individu remplit les critères de résidence fiscale dans plusieurs pays, il peut être confronté à un conflit de résidence. Pour éviter ces situations, de nombreux pays ont signé des conventions fiscales qui définissent quel État a le droit d’imposer les revenus.

 

  • Ces conventions établissent des critères prioritaires (foyer permanent, centre des intérêts économiques, lieu de séjour habituel, nationalité) pour trancher les conflits.
  • Elles permettent souvent de bénéficier d’une exonération partielle pour éviter d’être imposé dans deux pays simultanément.
  • Elles sont particulièrement utiles pour les entrepreneurs, les investisseurs et les expatriés qui peuvent avoir des revenus dans plusieurs pays.

Prouver sa résidence fiscale et effectuer les démarches

Prouver sa résidence fiscale et effectuer les démarches. Il ne suffit pas de vivre quelque part pour être reconnu comme résident fiscal. Il faut souvent fournir des justificatifs précis pour éviter tout litige avec l’administration fiscale.

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Les documents nécessaires

Pour prouver sa résidence fiscale, certains documents sont indispensables, comme un certificat de résidence fiscale ou un justificatif de domicile. Ces démarches sont essentielles pour tout contribuable.

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Les démarches administratives

Le changement de résidence fiscale ne se fait pas automatiquement. Il faut déclarer son départ auprès de l’administration fiscale et respecter les obligations déclaratives pour éviter tout problème futur en matière de droit fiscal.

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Exit Tax : un point à anticiper

L’Exit Tax est un mécanisme fiscal mis en place pour prévenir l'évasion fiscale en taxant les plus-values latentes sur certains actifs lors d'un départ à l'étranger. Elle concerne principalement les contribuables détenant des participations dans des sociétés ou des actifs financiers susceptibles de générer des plus-values imposables. Une bonne stratégie fiscale permet d’anticiper cette taxation et d’éviter des conséquences financières lourdes.

Nous pouvons vous accompagner sur ces démarches et nos avocats partenaires en France prendront en charge les formalités nécessaires pour assurer une transition fiscale fluide et conforme.

Les implications fiscales du changement de résidence

Changer de résidence fiscale ne signifie pas ne plus payer d’impôts, mais plutôt changer la façon dont vous êtes imposé. Une stratégie adaptée peut optimiser votre fiscalité.

Ce qui change quand on devient non-résident fiscal français

Ne plus être résident fiscal français signifie que vous ne serez plus imposé sur l’ensemble de vos revenus mondiaux, mais seulement sur ceux de source française. Cela peut modifier vos obligations fiscales et réduire votre charge fiscale.

Anticiper la fiscalité du pays d’accueil

Chaque pays a ses propres règles fiscales. Il est donc important de bien comprendre les implications fiscales dans votre nouveau pays de résidence pour éviter de mauvaises surprises en matière de fiscalité.

Les implications fiscales du changement de résidence

Changer de résidence fiscale ne signifie pas ne plus payer d’impôts, mais plutôt changer la façon dont vous êtes imposé. Une stratégie adaptée peut optimiser votre fiscalité.

Ce qui change quand on devient non-résident fiscal français

Ne plus être résident fiscal français signifie que vous ne serez plus imposé sur l’ensemble de vos revenus mondiaux, mais seulement sur ceux de source française. Cela peut modifier vos obligations fiscales et réduire votre charge fiscale.

Anticiper la fiscalité du pays d’accueil

Chaque pays a ses propres règles fiscales. Il est donc important de bien comprendre les implications fiscales dans votre nouveau pays de résidence pour éviter de mauvaises surprises en matière de fiscalité.

FAQ

Nous nous basons sur vos retours pour répondre à vos interrogations et attentes.

Changer de résidence fiscale soulève de nombreuses interrogations. Voici les réponses aux questions les plus fréquentes concernant la fiscalité.

Comment gérer sa résidence fiscale quand on possède plusieurs habitations ?

Avoir des biens dans plusieurs pays ne signifie pas pouvoir choisir librement sa résidence fiscale. C’est le centre de vos intérêts économiques, vitaux et familiaux qui compte avant tout pour déterminer votre résidence fiscale.

Que faire lors d’une année de transition fiscale ?

Une bonne planification fiscale est essentielle pour éviter toute confusion ou double imposition. Il faut bien s’enregistrer dans le nouveau pays et respecter les obligations de déclaration fiscale.

Comment résoudre un conflit de résidence fiscale ?

Si deux pays revendiquent votre résidence fiscale, les conventions fiscales internationales tranchent en appliquant des critères objectifs pour résoudre le conflit.

Conclusion : une expatriation fiscale bien préparée

 

Changer de résidence fiscale est une démarche qui a des conséquences fiscales importantes.

Pour ne pas avoir de mauvaises surprises, il faut comprendre :

✔ Les critères déterminant votre résidence fiscale.
✔ Vos obligations déclaratives fiscales avant et après votre départ.
✔ Les impacts fiscaux et patrimoniaux liés à l’expatriation.

Les démarches fiscales et administratives peuvent être complexes. S’entourer d’experts en fiscalité permet d’éviter les erreurs et d’optimiser sa fiscalité.

Chez Gestoria La Peguera, nous vous aidons à sécuriser chaque étape de votre transition fiscale et à vous assurer une expatriation fiscale fluide et conforme aux réglementations en vigueur. Nos fiscalistes en Andorre et nos avocats partenaires en France sont à votre disposition pour vous accompagner et vous proposer les meilleures solutions adaptées à votre situation fiscale.

💡 Besoin d’un accompagnement ? Contactez-nous pour une consultation personnalisée et abordez votre expatriation en toute sérénité.

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Nos articles sont rédigés par les fiscalistes de notre Gestoria en Andorre.

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