sanctions uifand : comprendre le contexte pour choisir un cabinet fiable en Andorre
Chaque année, les sanctions de la UIFAND alimentent les conversations… et parfois les sous-entendus. Dans un marché où la conformité devient un véritable marqueur de sérieux, comprendre ce que révèlent ces contrôles est essentiel pour choisir un cabinet fiable en Andorre.
En 2025, la UIFAND a publié ses sanctions annuelles liées à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Comme chaque année, ces décisions sont rendues publiques sans indiquer le nom des structures concernées, ce qui laisse place à des interprétations, parfois utilisées à demi-mot par certains cabinets pour semer le doute auprès de leurs prospects.
Face à ces sous-entendus et aux questions récurrentes des clients, il est utile de replacer ce sujet dans son cadre réglementaire et d’expliquer ce que ces contrôles signifient réellement pour le marché andorran.
UIFAND : un rappel salutaire pour renforcer la qualité du marché andorran
La UIFAND (Unitat d’Intel·ligència Financera d’Andorra) supervise la mise en œuvre des obligations LCB-FT.
Ses contrôles annuels contribuent à élever le niveau d’exigence de la place andorrane et à distinguer les acteurs réellement structurés de ceux qui fonctionnent de manière plus approximative.
Chaque année, les sanctions publiées par la UIFAND concernent différents manquements, notamment :
- l’absence de contrôle interne,
- l’absence d’analyse de risques,
- ou des procédures internes inexistantes ou non formalisées.
Ces manquements peuvent entraîner des amendes importantes, pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros, en fonction de la gravité et du secteur concerné.
« La documentation est le seul moyen de démontrer la réalité d’une procédure de conformité. »
— Principe issu des standards du GAFI
Ces contrôles renforcent la professionnalisation du secteur et permettent d’assainir un marché encore hétérogène.
Un marché où le discours est simple… mais où la preuve fait la différence
En Andorre, de nombreux acteurs affirment être « conformes », « alignés sur les standards internationaux » ou « parfaitement structurés ».
Pourtant, les contrôles rappellent que la conformité n’est pas une déclaration :
c’est un ensemble de méthodes, de vérifications et de procédures que l’on doit être capable d’appliquer et de démontrer.
Dans cet environnement, certains cabinets exploitent les sanctions anonymisées pour laisser entendre, à demi-mot, que d’autres pourraient être concernés.
Ce type de communication entretient la confusion, sans jamais apporter de clarté au client.
À l’inverse, les cabinets sérieux se distinguent par leur capacité à prouver leur niveau d’exigence — certifications, structure interne, méthodologie — et non par des slogans.
C’est cette différence qui sépare un cabinet structuré d’un simple prestataire administratif ou “faiseur de papiers”.
Ce qu’un cabinet fiable peut démontrer, sans dévoiler ses procédures internes
Un cabinet juridique professionnel n’a pas vocation à présenter ses procédures internes ou ses modèles opérationnels, qui relèvent du fonctionnement confidentiel de l’entreprise.
En revanche, il doit être en mesure d’apporter des garanties tangibles :
- un service compliance interne identifié,
- des certifications annuelles en conformité LCB-FT,
- une méthodologie claire pour la vérification d’identité et l’analyse des risques,
- une équipe et des locaux identifiables,
- et, pour les clients français, un accompagnement transfrontalier cohérent avec des avocats fiscalistes.
👉 La transparence porte sur les compétences et la structure — pas sur les documents internes sensibles.
La position de Gestions La Peguera : structure, certification et transparence
Au sein de Gestoria La Peguera, la conformité n’est pas abordée comme une simple obligation administrative, mais comme un engagement permanent envers la qualité du travail rendu et la fiabilité des services offerts.
Gestions La Peguera s’est organisée autour de principes stables, appliqués avec constance :
- un service dédié à la conformité, chargé de veiller au respect des obligations légales et de maintenir à jour l’ensemble des pratiques internes ;
- des formations régulières pour l’ensemble de l’équipe, afin que chacun maîtrise les exigences les plus récentes en matière de LCB-FT ;
- une organisation claire, appuyée sur des procédures internes mises en œuvre de façon systématique ;
- une présence identifiable, avec une équipe expérimentée et des bureaux accessibles, offrant aux clients un interlocuteur fiable et durable ;
- un accompagnement juridique transfrontalier, particulièrement précieux pour la clientèle française, construit en coopération avec des avocats spécialisés.
Cette démarche, fondée sur la discipline et la transparence, permet d’assurer un cadre de travail solide. Elle offre aux clients la certitude d’être suivis par un cabinet qui s’appuie sur des fondations éprouvées plutôt que sur des effets d’annonce.

Conclusion : clarifier pour rassurer, professionnaliser pour avancer
Les sanctions annuelles de l’UIFAND rappellent que la conformité est une exigence concrète, essentielle à la solidité du marché andorran. Leur objectif est d’élever le niveau général et de veiller à ce que chaque professionnel assume pleinement ses responsabilités.
Dans un contexte où les déclarations sont nombreuses, la différence réelle se mesure dans la capacité à démontrer une organisation fiable et appliquée au quotidien. C’est cette cohérence qui permet d’instaurer une confiance durable.
La transparence, la méthode et la continuité du travail sont ainsi les fondements d’une profession crédible et lisible pour les clients comme pour les partenaires.





